lundi 21 juillet 2008

Trop chaud pour travailler...





Juillet au Maroc, ce n'est effectivement pas un temps pour travailler. Et c'est encore pire aux portes du Sahara, que nous avons dû quitter au bout de quelques jours tellement la température était insupportable. 50°, on est peu habitué en Normandie, a fortiori en ce moment si nous avons bien compris. La preuve que la nature n'est pas aussi bien faite que cela...Deux plantages successifs ont fini par nous inciter à regagner les hauteurs de l'Atlas, où il fait à peine plus de 35°...à proximité d'un torrent. Les deux plantages ont au moins eu le mérite de nous "rafraîchir" la mémoire : on n'est jamais à l'abri d'un pépin dans le désert, la moindre galère devient problématique et à plus forte raison lorsque l'on y est seuls en plein été. Outre un plantage classique dans les sables de l'erg chebbi, on a eu bien du mal à se sortir du second, le lendemain, dans les sables plus ou moins mouvants d'un oued encore gorgé d'eau. Plusieurs heures d'efforts (sous 50° à l'ombre, mais sans ombre rappelons-le) ont été nécessaires pour sortir le Land de sa gangue de boue. Nous n'étions qu'à quelques kilomètres d'un village certes, mais ne pouvions toutefois compter que sur nous-mêmes. A preuve, nous n'avons vu personne durant 24 heures. Une bonne leçon en fait qui devrait nous inciter à plus de prudence, voire de modestie ces jours prochains. Sinon, le Maroc est toujours aussi joli, une véritable incitation au voyage et au farniente.


A bientôt


Martine et Bertrand

jeudi 3 juillet 2008

C'est reparti !


Dans moins de 24 heures, autrement dit vendredi matin 4 juillet, nous serons une nouvelle fois en route pour de nouvelles pérégrinations. La période estivale n'étant guère indiquée pour voyager, nous nous contenterons du Maroc, si tant est que cette destination puisse être considérérée comme un lot de consolation. Le Maroc ne cesse en effet de nous charmer : le pays est diversifié et superbe, ses habitants on ne peut plus agréables. Durant deux mois, nous allons donc sillonner une fois encore les pistes marocaines, pour notre bon plaisir évidemment, mais également en vue de peaufiner les parcours que l'association propose à l'automne prochain (lire ci-dessous). A ce sujet, et puisque nous sommes absents en juillet et août, si l'un de ces trois raids vous intéresse, contactez-nous sur notre portable (06.81.42.01.04.), ou, et c'est plus sûr, sur celui de l'ami Paul (06.63.8044.83.) qui lui n'a d'autre choix que rester dans la grisaille parisienne.


En attendant notre retour, vous pourrez toujours visionner les deux diaporamas ci-contre que nous avons (enfin) réussi à mettre en ligne. Puissent ces quelques photos du désert libyen et du Sénégal vous mettre en appétit. Bonnes vacances à tous et à la rentrée.




Martine et Bertrand

vendredi 23 mai 2008

"Là-bas si j'y suis" récidive


Rentrés depuis un petit mois, l'envie de repartir nous tenaille. Rien n'est encore décidé, mais il est fort probable que nous allions passer quelques semaines au Maroc cet été. Ne serait-ce qu'afin de préparer, ou plus exactement peaufiner, les trois raids que l'association propose cet automne dans ce magnifique pays. Si vous possédez un quad ou un 4x4, c'est avec plaisir que nous vous accompagnerons et vous ferons partager notre expérience. Si le coeur vous en dit, et pour peu que vous ayez (enfin) décidé de parcourir les grands espaces au lieu de vous morfondre en attendant l'hiver, nous vous invitons à consulter la plaquette détaillée ci-jointe (n'oubliez-pas de cliquer dessus pour l'agrandir). Mais surtout, n'hésitez-pas à nous joindre par téléphone, rien ne vaut le "direct live". A bientôt sur les pistes !

mercredi 30 avril 2008

2eme Transtunisienne : quad de mieux ?








La 2ème Transtunisienne, organisée par notre association "Là-bas si j'y suis" est un succès sur toute la ligne ! Et tant pis si cette autosatisfaction a le don de chagriner d'éventuelles mauvaises langues...Il y a des signes qui ne trompent pas, et en premier lieu l'ambiance le soir au bivouac. Il n'y a guère que le dernier jour, notamment lors de la soirée de clôture, que la tristesse se lisait sur les visages des quadistes participants. Car cette semaine de folie a passé vite, trop vite. Terminés les grands espaces du sud tunisien, car se dessinaient déjà les affres du retour à la réalité. Le contrat a donc été rempli, au-delà des espérances. Bien "chauffés " les semaines d'avant-départ par l'ami François, les concurrents de cette 2ème Transtunisienne-Kymco étaient sous pression lorsque nous les avons réceptionnés à Tozeur, point de départ d'un périple qui restera gravé dans les mémoires. Peu ont la chance de découvrir un pays via ses plus belles pistes éloignés du flot des touristes, contraints au timing et aux passages obligés chez les marchands de pseudo-artisanat jalonnant un parcours balisé, le même pour tout le monde et depuis des années. Seule l'expérience des voyages en autonomie complète et en off road systématique permet de tracer des spéciales aussi variées tant du point de vue paysages que configuration du terrain. Notre inexpérience en matière de quads a été largement compensées par le désir de satisfaire nos amis participants, lesquels eux aussi ont joué le jeu à fond de la solidarité et de l'entraide dans les passages difficiles. Tous ont amplement mérité leur "diplôme de baptême de désert". Et comme à l'accoutumée, chacun s'est promis de se revoir dans les jours à venir. Sauf que dans ce cas précis, ce ne sera pas une vague promesse...


Une chose est sûre, ce seront d'excellents "VRP" de l'association, bien décidée à poursuivre dans cette voie.

C'est fini (déjà) !




Il fallait bien que ça arrive un jour ! C'est imparable, on a beau faire le tour du monde, on revient toujours au point de départ. Comme prévisible, ces quatre mois de vadrouille ont filé à la vitesse de l'éclair. Pour nous deux du moins...Partis le 27 décembre, nous avons retrouvé Sully le 27 avril. Il y fait toujours aussi froid ! Quatre mois au cours desquelles nous avons sillonné les pistes de cinq pays : Tunisie, Lybie, Maroc, Mauritanie et Sénégal. Soit 28 000 kilomètres. Fidèles à notre philosophie, nous n'avons pas voulu traverser ces contrées pied au plancher, mais bien prendre le temps de découvrir, s'imprégner des ambiances et des couleurs. 28 000 kilomètres sans encombres, sans aucune grosse galère tant du point de vue santé que mécanique. Seul incident à signaler, une portière forcée le dernier jour sur le sol africain, sur le port de Tunis en l'occurrence. Nous y avons laissé le GPS acheté neuf avant le départ ainsi qu'un sac de voyage rempli de vêtements et de souvenirs destinés à ceux qui ont eu la gentillesse de s'occuper de la chatte et de la maison durant notre absence.
Il est encore trop tôt pour faire le bilan. Laissez-nous le temps de la réadaptation. Difficile en raison de la météo , mais aussi à cette fichue administration que nous fustigions avant le départ. Imaginez quatre mois de courrier à éplucher ! Et autant de factures à régler, S.O.S. d'une administration en détresse, perpétuellement confrontée à des caisses vides. Voilà bien une occupation commune à tous les gouvernements de cette planète, que de ponctionner le citoyen lambda. Mais puisque nous sommes de retour dans la vie civilisée, il faut bien faire contre mauvaise fortune bon coeur et s'exécuter face aux injonctions de tous ces fournisseurs de bonheur, ou prétendus tels. S'éloigner permet de se rapprocher de l'essentiel ! Voilà bien une réflexion que nous avons eu l'occasion de vérifier tout au long de ce voyage. Une chose est sûre, et quand bien même sommes-nous provisoirement revenus dans le bain, rien ne sera plus comme avant. A vrai dire, nous serions bien restés encore un bout de temps à vivre cette vie de nomades. On dira qu'il ne s'est agit que d'un galop d'essai. Nous reste à dessiner la suite que nous voulons - et pouvons évidemment - donner à ce dernier.
En attendant, laissez-nous le temps de digérer les tonnes d'images engrangées depuis le début de cette année 2008. Au propre comme au figuré, car c'est promis, lorsque nous aurons eu le temps de faire le tri parmi les quelque 2000 photos, vous aurez la primeur d'en découvrir quelques unes sur ce blog.

A bientôt


Martine et Bertrand

vendredi 4 avril 2008

Dernière ligne droite





La Libye, la Tunisie, la France, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, marche arrière puis retour à la case Tunisie, c'est vrai que c'est un peu décousu comme parcours. Nous l'avons déjà expliqué, on ne fait pas forcément ce que l'on veut avec les passages aux frontières. Nous revoici donc revenus en Tunisie, où nous attendons les participants à la 2ème Transtunisienne. Aujourd'hui vendredi 4 avril, François est depuis hier sur la route au volant du camion chargé des quads. Paul le rejoindra (inch'allah) samedi sur le port de Gènes. Arrivée à Tunis dimanche après-midi. Les quadistes arrivent par avion à Tozeur vendredi prochain. Tout serra prêt pour une semaine de plaisir. Cette dernière ligne droite est un peu pour nous l'occasion d'un premier bilan. Pour autant, c'est encore très vague. Une chose est sûre, nous nous habituons très bien à cette vie de nomades : un jour à un endroit, le lendemain à un autre... Bref, il sera temps de prendre des décisions importantes, mais en attendant, nous allons nous consacrer à nos amis quadistes. Des amis, de nouveaux évidemment, nous n'en avons pas fait moisson au cours de notre périple. Les évènements de fin décembre en Mauritanie ont fait fuir les européens vers d'autres contrées (mais lesquelles ?). Une rencontre intéressante toutefois, lors de la remontée vers le nord du Maroc : Marcella et Noël, deux Belges de 77 et 80 ans (photo) qui ont fait plus d'une fois le tour du monde avec leur Toyota équipé d'une cellule. De quoi nous rendre optimistes pour la suite ! Rencontre également avec un instituteur Sénégalais qui officie dans une école de brousse : une hutte de paille plantée en plein désert (autre photo).
A bientôt

vendredi 21 mars 2008

Retour au Maroc

C'est toujours bête de devoir rebrousser chemin, autrement dit réemprunter le même chemin qu'à aller, mais il est des fois où c'est impossible de faire autrement. Nous sommes actuellement sortis du Sahara Occidental, et nous dirigeons vers Agadir. Contrairement aux craintes, le passage de la frontière sénégalo-mauritanienne au poste de Rosso s'est plutôt bien passé. C'est certes un joyeux bordel, mais nous n'avons passé que trois heures à faire les formalités, l'essentiel du temps côté mauritanien. Le tout a en revanche été expédié en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire entre la Mauritanie et le Maroc. Comme quoi cela peut aussi bouger en Afrique. A moins que la chaleur étouffante ait quelque peu calmé les ardeurs des policiers, gendarmes et autres douaniers. Le plus dur restait cependant à venir, en l'occurrence la remontée du Sahara Occidental, une route ensablée longue de 2500 km. On en est venu à bout ! Comme prévu, embarquement à Tanger le 26 et arrivée à Sète le 28. Il sera alors temps de songer sérieusement à la 2ème Transtusienne.

A bientôt

Bertrand et Martine