mardi 26 février 2008

rendez-vous au Sénégal





Bonjour à tous,
Tunis-Gênes : 22 heures de traversée…Sète-Tanger : 40 heures (au lieu de 36)…Nous avons eu notre dose de bateau ces jours derniers. Traversées néanmoins agréables, notamment la deuxième, qui confirme ce que nous pensions en 2006 après un retour Nador-Sète : rien que le fait d’éviter la traversée de l’Espagne, soit 1200 km , vaut le surcoût. Nous voici donc au Maroc. Aujourd’hui 25 février, nous sommes à Sidi Ifni, au sud d’Agadir. Déjà au sud en effet. Après mûre réflexion, et dans la mesure où Paul a décliné l’invitation de parcourir un bout de chemin en notre compagnie, nous avons décidé de poursuivre le programme initial. Dès demain, nous continuons la route vers la frontière mauritanienne. Un cordon de bitume recouvert de sable çà et là, le long de l’Atlantique sur une distance de 1500 km. Rassurez-vous, nous allons rester le minimum de temps en Mauritanie. Juste le temps de filer droit vers le sud via la nouvelle route goudronnée. Du moins jusqu’à Nouatchott, la capitale. Ne restera que deux à trois cents km pour gagner la frontière sénégalaise. Nous avons croisé des voyageurs qui ont fait le trajet inverse ces jours-ci, sans qu’ils aient ressentis le moindre danger. Au contraire, la plupart des Mauritaniens s’excusaient quasiment de l’attentat contre des Français fin décembre. Sauf souci, la descente de la Mauritanie devrait prendre trois jours tout au plus, ce qui nous laissera plus de temps pour visiter le Sénégal. On vous en reparlera d’ici là.
Autrement, tout va pour le mieux. Ce serait même parfait s’il faisait un peu meilleur au Maroc. Les trois premiers jours ont été plus qu’humides. Nous avons eu droit à un orage à Meknès. Il paraît qu’il pleut depuis une quinzaine de jours de façon quasi ininterrompue. On veut bien le croire, il suffit de voir la couleur de l’eau charriée par les oueds. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous avons pu ôter les pulls, alors qu’il fait 38° en ce moment au Sénégal. Un peu de patience ! Espérons seulement que les prochains jours seront moins chargés en évènements que ce 25 février. La vision d’un face à face entre deux camions sur la route Agadir-Tiznit n’est pas franchement celle que l’on espère en venant dans ce pays. Il suffit toutefois de voir comment ils conduisent pour expliquer l’hécatombe. Conséquence de quoi, les radars fleurissent sur le bord des routes. De belles jumelles « made in France » à travers desquelles personne ne passe. Pas même nous, flashés à 75 km/h à l’entrée de Sidi Ifni, au lieu de 60. Notre premier excès de vitesse constaté, nous a toutefois coûté 400 dirhams, soit 35 euros. C’est moins cher payé qu’en Sarkozie, et d’autant moins que l’on garde tout ses points sur le permis.
Sur ce, on va aller se balader sur la plage et écouter le bruit que fait le vent dans les palmiers. On sait, il y a plus constructif à faire, mais on n’a pas trouvé mieux, ni plus agréable.
A un autre tantôt comme on dit chez nous ;
Martine et Bertrand