mercredi 26 décembre 2007

J - 12 heures


Quatre mois, c'est peu et beaucoup à la fois ! En fait, c'est beaucoup trop long pour notre chère administration, peu habituée à ce que ses ouailles estiment utiles de quitter le cocon que nos "élites" s'échignent à tisser pour notre soi-disant bien-être. Figurez-vous qu'il y a des "marginaux" qui ont la prétention de sortir du moule si patiemment huilé, à tel point que l'on pourrait croire que c'est rien que nous contraindre au sur-place. Bref, c'est fou ce qu'il faut faire comme démarches et paperasse pour qui veut s'émanciper. C'est d'ailleurs dans de telles occasions que l'on se rend vraiment compte combien on est dépendant du système.

Mais quatre mois, c'est peu pour obtenir le fameux passeport de voyageur, ô combien différent de celui de touriste lambda. Mais bon, on fera avec puisque nous n'avons pas réussi à franchir complètement le pas. Quatre petits mois qui pourront faire sourire les vrais baroudeurs, mais qui pour nous sonnent comme un galop d'essai. Si l'expérience d'un si long périple (à nos yeux, on se répète) est réussie, rien ne nous empêchera de réitérer rapidement. A condition, bien évidemment, que nous réussissions la reconversion. Beaucoup d'inconnues certes, sauf que la balle est dans notre camp.

Enfin presque, car les intentions, aussi réjouissantes soient-elles, peuvent dépendre du bon vouloir des autorités des pays traversés. A preuve le nombre de fois où nous avons dû changer de parcours depuis que ce projet est en gestation. Les combats dans le nord du Niger, la recrudescence des attentats en Algérie, l'histoire de l'Arche de Zoë au Tchad..., ont eu raison de notre optimisme. Ces trois pays, entre autres, ne sont pas fermés aux voyageurs, mais les visiter encadrés par un convoi militaire, très peu pour nous. C'est pourtant ce qui nous attendait en Egypte, que nous devions découvrir après la Libye. On s'était fait une raison; on s'était dit que quelques jours au bord de la Mer Rouge puis la traversée du Canal de Suez pour se rendre en Jordanie se méritaient, fût-ce s'il fallait partager nos journées avec des soldats armés jusqu'aux dents. Après, on devait aller en Syrie, puis en Turquie, pour rejoindre la ........STOP ! C'était sans compter avec la rigidité des autorités syriennes qui nous ont renvoyés nos passeports sans les précieux visas. Il y a des professions dont la seule évocation suffit à fermer toutes les portes, même quand on y va en vacances ! Sans ce sésame, la Jordanie devenait un cul-de-sac. Dans la mesure où nous devons impérativement être en Tunisie pour le 11 avril, 2ème Transtunisienne oblige (lire par ailleurs), cela signifiait qu'il nous fallait faire machine arrière en longeant la côte méditerranéenne. Et par voie de conséquence, refaire toutes les formalités d'entrée en Libye, s'offrir les services d'une agence de voyages, etc, etc. Mine de rien, la facture s'élevait à quelque 700 euros pour 6 jours de transit.

On ne va pas vous ennuyer avec nos histoires, seulement vous dire que l'on a décidé de modifier le parcours initialement prévu.

Prenez des notes : Le 29 décembre, on embarque à Gènes pour arriver à Tunis le lendemain. Le 31 donc ! Au mieux, on sera le soir même à Douz où seront déjà la famille Girard (voir blog dans les liens), ainsi que Stefano et Andrea, les copains Italiens. Nous, nous serons en compagnie de Jean-Claude et Annie Valeur, avec qui nous aurons fait une partie de la descente (vertigineuse cela va sans dire). Le 8 janvier, les quatre équipages seront à la frontière libyienne. Les premières heures d'un périple d'un mois dans le sud de ce pays. Le 7 février, Jean-Claude, Stefano et nous-même, retournons en Tunisie. Didier et Annie Girard et leur fille Camille fileront vers l'Egypte pour de nouvelles et longues aventures via la Jordanie, la Syrie (eh oui, ils ont eu droit à un visa, eux !), la Turquie, etc. Et nous ? Le 15 février, on retraverse la Méditerranée, et le 20 on est (normalement) à Sète où on embarque pour Tanger. Traversée rapide du Maroc que nous connaissons plutôt bien, puis visite de la Mauritanie et du Sénégal. On vous donnera des détails au fur et à mesure du périple, de l'existence ou non de cyber cafés (et de nos envies). Ceux qui nous connaissent savent que nous n'avons pas l'habitude de tout caler. Autrement dit, on va improviser, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Ah, on oubliait de vous dire : en Afrique de l'Ouest, on sera tous les trois, Martine, Bertrand et leur Land Rover. Et Paul, avoue qu'il a fière allure à quelques heures du départ. Ce n'est que partie remise, console-toi.

Bon ce n'est pas tout, mais faut que l'on finisse de le charger. Promis juré, on vous donne bientôt de nos nouvelles. Et bonne année 2008 à tous. Nous, ça devrait le faire !


Martine et Bertand

mercredi 8 août 2007

Avec votre quad en Tunisie


Engin ludique par excellence, le quad est particulièrement à son aise dans les dunes. Encore faut-il aller le vérifier ! Avec son propre quad, c'est encore mieux. Arriver sur place en avion, mettre en route un quad de location plus ou moins en bon état, rouler pendant quatre jours à fond la caisse puis ressauter dans le premier avion pour le vol retour, voilà qui revient à faire de vous un banal consommateur de loisir motorisé, un concept pas du tout en adéquation avec l'esprit de "Là-bas si j'y suis". Nous estimons que la préparation à un tel voyage fait déjà partie du voyage. Les quadistes de notre association ne seront jamais avares de conseils, voire d'un coup de main afin de mettre le quad en condition "Afrique". Les semaines précédant le départ, et le voyage en lui-même, permettent aux uns et aux autres de faire connaissance avant même de tous se retrouver sur les pistes et dans les dunes.
Ce sera le cas de 15 privilégiés que nous allons accompagner en Tunisie, du 11 au 21 avril 2008. Nous nous chargerons du transport de votre quad, de Neufchâtel-en-Bray (76) jusqu'à Ksar Ghilane, aux portes du désert. Et retour évidemment ! Les 15 pilotes seront quant à eux transportés dans un minibus. Ils ne quitteront donc pas leur quad des yeux, d'un bout à l'autre du périple. Une bonne occasion d'assister aux opérations d'embarquement sur le ferry à Marseille, au passage des postes frontières, etc. Bref, à toutes ces choses qui feront que ce voyage ne ressemblera à aucun autre. Le circuit tunisien, que nous avons repéré en avril dernier (photo), est adapté aux néophytes. Il est volontairement diversifié afin que vous ayez une vision assez complète de ce merveilleux pays. Il ne s'agit pas d'une course, aussi ce parcours fait-il la part belle à la découverte. Les étapes se feront au road-book, puis chaque soir nous nous retrouverons dans un campement typique (mais avec le confort, notamment des douches !), au beau milieu des dunes. L'hébergement en hôtel n'est pas à notre avis la meilleure façon de vivre une aventure comme celle-ci. Car c'est bien d'une aventure dont il est question. On ne s'aventure pas dans ces contrées comme on va se balader le dimanche matin dans les chemins de campagne. Raison de plus pour confier l'encadrement à des spécialistes de l'Afrique, les bénévoles de "Là-bas si j'y suis", qui assureront l'assistance en 4x4. Sachez encore que les inscriptions seront ouvertes le 1er septembre 2007, et closes le 2 décembre 2007. En fait, elles le seront lorsque nous aurons les 15 quads. Si ces quelques arguments ont su éveiller votre âme de baroudeur, bref si vous êtes prêt à franchir le pas, contactez-nous : labasijysuis@orange.fr (ou 03.44.82.44.09 le soir)

dimanche 20 mai 2007

"Là-bas si j'y suis" L'esprit de liberté

"Là-bas si j'y suis" est née de la passion des voyages. Des rencontres et des échanges qu'ils génèrent. L'esprit qui anime les hommes et les femmes à l'origine de cette association peut se résumer en quelques mots : passer du statut de touriste à celui de voyageur. L'expérience des longues balades sur les terres africaines, entre autres continents, nous a permis au fil du temps de franchir ce pas essentiel dans la découverte d'un pays et de ses habitants. La crainte de partir seul à l'aventure, les soucis liés aux contraintes administratives et à la logistique, sont autant de freins. Et d'excuses pour toujours reporter le rêve à l'année suivante. Outre l'ambition de de vous libérer de toutes ces contingences, les membres de "Là-bas si j'y suis" souhaitent partager leurs moments privilégiés en accompagnant des groupes soucieux de sortir des sentiers battus. Ceux que les "supermarchés" du tourisme se refusent à quitter, par habitude ou facilité. Les prestations que nous sommes en mesure d'offrir privilégient donc avant tout la convivialité, impossible au sein de groupes trop importants et dans des endroits écumés depuis trop longtemps. Les repérages sur le terrain nous ont fait de dénicher des régions du globe, notamment en Afrique, que le tourisme de masse n'a pas encore pollué.


Nous savons bien évidemment adapter nos périples au niveau des participants, au type de véhicules : motos, 4x4, quads...

Car vos voyages, s'ils ne veulent pas ressembler à ceux des autres, ne doivent pas non plus être confiés à n'importe qui. Pire, tourner au cauchemar parce que mal préparés.
Le bureau de l'association